On se demande souvent comment contrôler sa colère. Permettez moi de vous racontez une histoire

Je suis papi depuis quelques temps et l’autre jour, mon petit fils qui a 3 ans  a piqué une colère. J’étais au téléphone chez ma fille, sa mère, et il m’était impossible d’entendre mon correspondant.

La colère, une émotion qu’on doit contrôler

Mon petit fils pleurnichait, il hurlait, se roulait par terre, on aurait dit qu’il avait perdu la tête. Vous avez surement, vous aussi, vu des tout petits piquer leur colère.

Et lorsqu’un adolescent s’énerve, c’est pire encore, non ? Il est capable de frapper contre un mur avec une telle hargne qu’il pourrait se casser la main.

Prenons deux autres exemples:

• Une jeune femme  attend son mari qui lui a promis de rentrer à 19 h pour l’emmener au restaurant. Lorsqu’il arrive, avec deux heures de retard, elle rentre ans une colère folle, les assiettes volent, les chaises sont reversées, elle est « hors d’elle »
• Un homme en colère, peut commettre des actes lourds de conséquences jusqu’à battre son épouse ou ses enfants, le tout en poussant des cris capables de réveiller tout le voisinage.

La colère est -elle incontrôlable ?

Il n’y a rien de mal à être en colère, c’est une émotion humaine, mais ne vous laissez pas aller à des crises de rage. Se rouler par terre, injurier des personnes, frapper des murs, casser des assiettes ou frapper ses enfants ne résout rien !

Vous devez apprendre à dominer et à contrôler sa colère. Pour cela lorsque vous sentez la colère monter en vous, arrêtez-vous et prenez 3 grandes respirations avant tout geste, tout acte, toutes paroles que vous regretteriez.

Respirez. Laissez le calme revenir en vous.

Comment contrôler sa colère 

Vous deviez commencer par augmenter votre seuil d’irritabilité. Ne vous énervez pas pour un rien. Apprenez à accepter les comportements d’autrui. Même si cette émotion est compliquée, il est possible de la dominer. Il est vraiment possible de contrôler sa colère

Le moine Zen Thich Nhat Hanh nous conseille d’imaginer que votre colère est un petit enfant.  Il nous demande de le comprendre de le consoler. Parlez doucement à votre colère, tentez de découvrir l’origine de cette souffrance que vous exprimez par cette émotion.

Rappeler vous, nous avons tous un jardin intérieur et nous devons en prendre soin. Si vous arrosez souvent la graine « colère », elle va se répandre dans votre jardin. Afin qu’elle ait moins de place pour pousser, arrosez fréquemment les graines de la « compréhension et de la compassion ».

Pratiquez la respiration, soyez présent à cette respiration.

Il y a quelques années, il était préconisé d’exprimer sa colère en tapant dans des oreillers pour se défouler. Plusieurs psychologues ont fait des études à ce sujet. Il est prouvé que le fait d’exprimer notre colère ne nous permet pas de nous en guérir. Si on suit l’idée du moine Zen en faisant cela, on arrose la plante « colère » à grand coup d’arrosoir, voire avec un tuyau d’arrosage avec un grand débit.

Recherchez l’origine de votre colère

Pourquoi êtes-vous furieux ? Ce n’est pas parce que mes enfants se sont mal comportés, non. Ce n’est pas cela.

Qu’est-ce que cela a touché au plus profond de vous ? Considérez la colère comme une alarme qui vous avertit que quelque chose ne va pas. Cherchez la valeur qui a été touché en vous.

• L’intégrité,
• l’honnêteté,
• la compassion,
• l’amour,
• la gentillesse,…

Quelle valeur a été bafouée pour vous mettre dans cet état. Quelle conviction a été violée ?

Identifier le facteur interne vous permettra de nettoyer tout cela et vos excès de colère se dissiperont. Alors, la prochaine fois que vous sentez que « la moutarde vous monte au nez », oubliez la moutarde et respirez. Faites de grandes respirations pour faire revenir le calme en vous.

Le calme est votre véritable nature. Vous avez le contrôle de votre esprit. Ne soyez pas esclaves de vos émotions.On peut contrôler sa colère !