Parler tout seul à voix haute dans la rue n’est pas le signal d’une excellente santé mentale, mais avoir avec soi-même un dialogue intérieur est tout à fait normal. J’ai un ami qui dit lorsqu’il croise une personne qui parle toute seule dans la rue : « il a simplement mis le son plus fort que nous ! »
Notre dialogue intérieur, cette petite voix qui nous parle, vous l’avez tous entendu, non ? Cette petite voix a un fort impact sur notre bien-être et même sur notre réussite. Si vous êtes conscient de ce que cette petite voix vous raconte, vous comprendrez beaucoup mieux vos réactions face à certaines situations. Ce dialogue intérieur, s’il est contrôlé et bien utilisé va vous permettre d’orienter vos actions dans la direction du succès et de la réussite.
Vos paroles, même silencieuses, sont créatrices.
Cette petite voix vous sera d’une grande utilité pour construire une super confiance en vous et ainsi pouvoir exprimer tous vos talents.
Si , comme la plupart des gens, vous avez peur lors de faire une présentation en public, utiliser cette petite voix et écoutez la vous dire :
« J’arrive à faire cette présentation sans problème, je l’ai déjà fait, je suis capable de simplement renouveler ce que j’ai déjà fait »
Si au contraire vous laissez votre peur de l’échec parler, vous allez entendre cette petite voix vous dire : » Il y a 150 personnes dans la salle, je ne serais jamais capable de capter leur attention, je vais me ‘ramasser’ ! »
Notre petite voix a le potentiel de nous construire ou de nous détruire. Notre dialogue interne va orienter nos actions et influencer nos capacités. Une de mes phrases préférées a été prononcé par Henry Ford « Que vous croyez pouvoir le faire, ou que vous croyez ne pas pouvoir le faire, dans les eux cas vous avez raison ! »
C’est à vous de choisir quelle phrase vous voulez entendre. Voulez vous une injonction vous motivant, vous poussant à l’action, ou une phrase qui vous freine, qui vous bloque, qui vous démotive ? Vous avez la choix ! C’est vous qui dirigez la petite voix. Choisissez les mots qui vous dynamise.
Etre cohérent dans son dialogue intérieur
Nous ne devons pas confondre des encouragements positifs venant de notre petite voix et des affirmations positives. Les affirmations positives ont une grande puissance, mais le dialogue interne est encore plus percutant.
Commencez donc par vous encourager avec un dialogue interne positif et crédible. Ne commencez pas tout de suite avec des affirmations voulant vraiment changer votre situation radicalement. Par exemple si vous avez tous les mois du mal à payer vos factures, faire l’affirmation « je suis riche maintenant ! ne vous aidera pas à vous sentir bien lorsque vous faites le chèque car pour vous ce n’est pas crédible.
Écoutez plutôt votre petite voix vous dire : « tout est impermanent, rien ne dure vraiment, ces difficultés financières ne sont qu’une situation temporaire à résoudre. Je m’approche de jour en jour de l’aisance financière, et bientôt ces difficultés ne seront qu’un mauvais souvenir ». Votre ressenti et les vibrations que vous allez dégagées, seront d’une meilleure qualité qu’avec un « je suis riche maintenant » puisque vous ne le croyez pas !
Votre petite voix doit vous aider à votre réalisation.
Les mots que vous employez pour décrire comment vous vous sentez par rapport à ce qui vous arrive sont d’une importance capitale. Même si ces mots sont silencieux, que vous ne les prononcez pas, mais que vous les acceptez lorsque vous les entendez prononcer par votre petite voix , ils vont avoir une influence sur votre comportement.
En recherchant toujours le côté positif de chaque situation ou chez chaque personne vous allez grandement améliorer votre tendance positive et optimiste. Il sera ainsi plus facile de contrôler votre petite voix, dans les moments difficiles, et de la mettre sur le bon chemin, celui des encouragements.
Nous devons nous concentrer sur ce que nous voulons. Nous ne devons pas nous concentrer sur ce que nous ne voulons pas. Vous ne voulez plus de difficultés financières ? Arrêtez de vous concentrer sur vos dettes ! Comment vais-je payer ceci ? Et si, l’huissier vient me prendre mes affaires ? Et si… STOP. Concentrez-vous sur du positif. Posez-vous la question qui va vous ouvrir l’esprit . Comment puis-je sortir de cette situation ? Surtout pas pourquoi je suis dans cette situation ? C’est inutile pour l’instant de savoir le motif. Il y a une histoire , raconté dans le milieu bouddhiste d’une personne qui a reçu une flèche en pleine poitrine. Le plus important c’est de retirer la flèche . Ce n’est pas de savoir qui l’ a tirée, en quoi elle est fabriquée, si le tireur l’a fait volontairement etc. Commençons par résoudre nos situations temporaires. Agissons, car notre petite voix nous dit : TU ES CAPABLE.
Je vais essayer !
Je vais essayer de prendre un rendez vous… je vais essayer de finir cette lettre pour demain. Je vais essayer de…
Chaque fois que j’entends quelqu’un dire je vais essayer, ou même parfois, lorsque je me surprends à le dire, je sais pertinemment que la personne , ou moi-même, n’a pas la conviction suffisante pour arriver à ce qu’elle veut.
Essayer est un terme néfaste, réducteur. Imaginez cette scène ; vous êtes dans un avion de ligne , et le commandant de bord annonce au micro : chers passagers, nous survolons maintenant Rio de Janeiro, et je vais essayer d’atterrir… » Vous imaginez aisément la panique dans l’avion n’est-ce pas ? Et bien quand vous employez ce terme, vous mettez la même panique dans votre cerveau.
Soit vous faites, soit vous ne faites pas, mais vous n’essayez pas. L’intention n’est pas une action ! On obtient des résultats en faisant arriver les choses.
J’espère que…
« L’espoir fait vivre », vous l’avez déjà entendu cette phrase, non ? Et bien je suis au regret de vous dire que l’espoir ne fait pas vivre. C’est le vouloir qui fait vivre. Apprenez à ne pas espérer. Sénèque a dit cette phrase merveilleuse : « Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrais à vouloir ». Plus près de nous, le philosophe André Comte-Sponville précise de la manière suivante : « Désirer ce qui dépend de nous c’est vouloir, c’est se donner les moyens de le faire. Désirer ce qui n’en dépend pas c’est espérer, c’est se vouer à l’impuissance et au ressentiment. »
Espérer c’est attendre, affalé sur son canapé que la bonne fée apparaisse et vienne résoudre toutes nos difficultés. Espérer sans mettre en place des actions tournées vers les résultats désirés, c’est penser que notre réussite dépend de faits extérieurs. Et lorsqu’on perd le contrôle, on perd la motivation. Enlevez le mot espérer de votre vocabulaire et remplacer le par : j’ai la certitude que… » « j’ai la conviction… » Espérer met le doute, supprimez le !
Je suis comme ça.
Souvent on utilise l’expression « je suis » pour décrire un état émotionnel . Je suis nerveux, je suis fatigué, je suis déprimé, je ne suis pas heureux. Ce sont des émotions, qui en plus sont temporaires, ce n’est pas vous !
Ce n’est pas votre identité, ces émotions vont et viennent, elles sont impermanentes. De plus, elles vous permettent de vous trouver des excuses pour ne pas agir ou agir d’une certaine façon. « Je lui ai crié dessus parce que je suis nerveux. » « Je ne peux pas faire ceci ou cela car je suis déprimé. »
Remplacez le « je suis » par « je me sens….. en ce moment » et vous verrez que cela va changer votre vie !
J’ai pas de chance
Lorsque j’entends, « oui mais toi, tu as de la chance, pas moi », cela me révolte !
La chance cela se provoque. D’ailleurs j’ai remarqué que plus je travaille plus j’ai de la chance !
La chance n’a rien à voir avec votre réussite. Il n’ y a pas de personnes plus chanceuses que d’autres. Avec du travail, de la détermination, de la volonté, nous pouvons tous obtenir d’excellents résultats.
Si vous attribuez le succès des autres personnes au facteur chance, alors vous êtes entrain de mettre en place deux choses préjudiciables.
– Vous ne reconnaissez pas le travail ardu que cette personne fait dans sa vie pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixé et vous ne la valorisez pas !
– Vous êtes en train de dire que cette réussite n’est pas possible pour vous. Vous abandonnez avant d’avoir commencé à créer la vie que vous désirez. Vous pouvez obtenir ce que vous voulez à une condition : Vous devez être disposé A FAIRE quelque chose pour l’obtenir.
L’Univers ne fera RIEN POUR VOUS ! Il fera A TRAVERS VOUS !
Agissons, ne soyons pas passif !
Et maintenant
Pour aller plus loin je vous offre 15 stratégies GAGNANTES pour passer du rêve à la réalité. Sachez que vous ne concrétiserez pas votre rêve par hasard, mais en appliquant des stratégies précises. Réussir sa vie c’est transformer ses rêves en réalité.
C'est gratuit pour l'instant. Profitez-en (avant que je change d'avis...)
Je suis d’accord avec vous. Il faut FAIRE, AGIR. Par contre, j’ai agis et je suis maintenant handicapée des jambes. Pourtant, j’ai de la volonté. Cela n’a peut-être rien avoir avec mon handicap?
Cordialement
Bonjour Annick,
Je ne comprends pas votre question sur le handicap.
Voulez vous précisez afin que, dans la mesure de mes compétences, je puisse vous aider.
Vous savez même si certaines parties de notre corps nous font défaut, on peut se servir des autres et progresser vers nos buts. En ce qui me concerne j’étais conseiller financier et je visitais des clients en face à face.
Après mon opération du cancer de la gorge en 2011, ma voix est déformée et le face à face client devient compliqué. J’ai donc pris la décision de travailler avec l’outil internet, et de mettre mes compétences aux profit de nombreuses personnes grâce à cet outil
Tout est possible.