On a entendu cette phrase de la part d’un ex- président français , « travailler plus pour gagner plus » et elle a été également prononcé, avec une certaine dérision par le président actuel.
Je ne veux pas faire de politique, je veux simplement partager avec vous une histoire que j’ai lu dernièrement.
Le vrai bonheur ou l’histoire du mexicain
Sur la berge d’une rivière mexicaine, un homme, sombrero sur le nez, se repose. Il fait la sieste sous un arbre.
Une canne à pêche trempe dans l’eau de la rivière. Une petite clochette est installée au bout de cette canne.
Le tintement de la clochette le réveillera, si un poisson vient mordre à l’hameçon. Il est donc tranquille. Si ça mord, il le saura et pourra attraper ce poisson. « Reposons nous » se dit-il.
Un américain en vacances, se promenant au bord de cette rivière aperçoit le mexicain. Il s’approche et engage la conversation.
– Alors, ça mord ?
– Un peu, lui répond le mexicain
– Vous prenez beaucoup de poisson avec cette méthode de pêche ?
– Suffisamment pour nourrir moi et ma famille.
– Vous devriez allez pêcher en mer, vous prendriez plus de poisson !
– Ah bon, et alors , qu’est-ce que j’en ferais ?
– Vous pourriez le vendre sur le marché et avec cet argent vous achèteriez des filets de pêche. Grâce à ces filets vous iriez pêcher en haute mer et là vous ramèneriez énormément de poisson. Vous pourriez alors acheter votre propre bateau, et pourquoi pas toute une flottille. Vous pourriez aussi , grâce à l’argent gagné construire une conserverie et fabriquer des conserves de poisson que vous exporteriez partout dans le monde. Vous deviendrez riche ! Vous auriez beaucoup d’argent.
– Et alors ? lui dit le mexicain.
– Vous placeriez tout votre argent, celui-ci travaillerai pour vous et vous pourriez vous reposez tranquillement au bord d’une rivière et faire de bonnes siestes….ce serait le vrai bonheur
– C’est déjà ce que je fais ! lui répond le mexicain
Que de détour pour arriver au même résultat !
Attention de prendre le bon chemin pour accéder au vrai bonheur
La vrai bonheur, ce n’est pas de posséder énormément de choses. Le vrai bonheur c’est de faire ce qu’on a envie au moment où on en a envie, c’est d’apprécier ce que l’on a déjà, c’est être satisfait intimement. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas s’améliorer. Mais on droit travailler en priorité sur l’Etre pas sur l’Avoir.
J’ai lu une phrase l’autre jour qui résume bien ma philosophie : «Beaucoup de gens s’épuisent dans un emploi qui ne leur plaît pas, pour gagner de l’argent dont ils n’ont pas besoin et acheter des choses inutiles afin d’impressionner des gens qu’ils n’aiment pas». C’est consternant, mais malheureusement c’est le reflet de la société actuelle !
Énormément de personnes sont tombés dans le piège de « la course à l’échalote ». Cette expression image bien la vie actuelle. Elle signifie : Forcer quelqu’un à courir en le tenant par le col et par le fond du pantalon.
« Allez –y les p’tis gars, on compte sur vous …. » Dans cette compétition ou tous les moyens ( ou presque) sont bons pour arriver le premier, il y a un grand perdant. Vous.
Et si au lieu de participer à cette course folle avec les autres, de vous échinez 14 heures par jour pour acheter le dernier modèle de la dernière marque à la mode, vous travaillez sur vous-même pour vous améliorer et pour aider les autres à s’améliorer ?
La pression que vous vous mettez, ou que quelqu’un d’autre vous met, agit comme un bandage que vous auriez trop serré sur votre poitrine.
Le poids des dettes, des devoirs, des obligations des différents impôts, des cotisations d’assurances, tout cela a été généré par vos différentes acquisitions. Cela pèse lourd et vous tire vers le bas.
Trouvez-vous une raison d’ETRE !
Que diriez-vous si le monde était meilleur après votre départ qu’avant votre arrivé sur terre ? Beau challenge, non ?
Attelez-vous à ce challenge, et même si à 50 ans vous n’avez toujours pas de « Rolex »… ( ah, ce Jacques Seguéla !) vous aurez réussi votre vie !
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Bonjour Christian
Une partie des gens s’éreintent pour gagner plus et arrivent à la retraite crevés, stessés sans savoir ce qui leur fait plaisir et prennent la direction du « square des allongés » assez rapidement. Fini, l’argent, fini aussi le stress et tout ça pour quoi ? Tout est question d’équilibre
Bien sûr que je comprends le point de vue de Danielle aussi et ce que je sens personnellement c’est que chacun de nous a un parcours à faire et après tout si le pêcheur est heureux comme ça tant mieux. Quant à moi je pense sincèrement (de part mon caractère) qu’il est nécessaire d’avoir des objectifs et de faire tout pour les atteindre mais si ça ne réussit pas il faut lâcher-prise (pas facile mais avec l’âge) on y arrive
Bonjour Sylviane,
Je partage complétement ton point de vue.
Les objectifs sont la boussole, mais parfois le chemin pour les atteindre peut être « guidé »
Amicalement
Je n’aime pas tellement cette histoire! En fait, chacun peut conclure ce qu’il veut mais je pense que la conclusion humoristique n’est pas de mise. Le pecheur ne fournit aucun effort. Il s’en remet au destin, aux puissances bienveillantes ou malveillantes, il se laisse aller. Il ne doit pas penser comme l’Americain mais celui ci tente de prendre son destin en main. Le pecheur ne fait aucun effort. Les « dieux » decideront pour lui et lui ne sera pas responsable de quoi que ce soit. Je pense que chacun doit tenter de guider sa vie et de ce fait de prendre certaines responsabilites/ Il ne faut pas necessairement etre obnubile par la richesse ou le pouvoir mais avoir un certain objectif et tenter de l’atteindre. Le pecheur ne « vit » pas . Il se laisse guider et attend – comme la belle princesse – que le chevalier vienne le delivrer.
Il me semble que la vie ne doit pas etre une constante course au tresor mais il ne faut pas s’en remettre au destin et ne pas agir
A part cela, l’histoire est tres sympa!
Bonjour Danielle,
Je suis très content d’avoir écrit cette histoire car elle interpelle !
Nous les occidentaux sommes vraiment dans l’effort !
On nous a rabâché dans notre enfance : » fais des efforts ».
mais ce qui est important ce n’est pas l’effort, c’est le chemin parcouru et le résultat.
Si notre mexicain est heureux avec quelques poissons, c’est très bien pour lui. Pourquoi l’obliger à avoir plus et à faire des efforts.
Il a décidé de lâcher prise. C’est sa façon de vivre et elle est respectable.
Si notre américain a besoin pour se prouver quelque chose d’être dans la création d’affaires, et si il est heureux comme cela, c’est bien. C’est sa façon de vivre et c’est respectable.
Je ne juge ni l’un ni l’autre. je veux simplement attirer l’attention des lecteurs sur le choix du chemin.
Que celui ci soit le LEUR et pas celui de quelqu’un d’autre.
Amicaalement
Bonjour, Danielle, si tu savais à quelle point c’est difficile surtout en France de faire comme le Mexicain, sans aller plus loin, une femme au foyer avec un enfant ou plus, on dit souvent qu’elle ne fais rien et elle même se trouve une occupation, pour ne pas rentrer dans ce cliché. Un retraité doit avoir un agenda plus rempli qu’un ministre, pour ne pas que « d’autres pensent » qu’il gâche sa retraite. Si tu recherche un emploi à temps partiel, c’est que tu est un fainéant. si un père demande un congés pour ses enfants, on lui demande si il est divorcé, pensant peut être que ce n’est pas à lui de s’occuper des siens. Toutes ces situations on ne me les as pas raconter je les ai vécues. Fort heureusement elles n’ont pas influencés mes décisions. Évidemment je respecte et je remercie tout les gros, moyens et petits entrepreneurs sans lesquels on ne pourrais pas se parler aujourd’hui. Et je suis heureuse qu’il est aussi des personnes comme le Mexicain qui m’aide à me repositionner, revoir mes priorités, apprécier ma vie et celle des autres. Merci à tous pour rendre ce blog, tant attractif avec vos commentaires 🙂
Bonjour,
Travailler moins pour gagner plus ! : ce serait mon dicton.
L’important en effet est de se sentir à sa place, de réaliser ce pour quoi nous sommes fait.
Dans cette société individualiste ou tout le monde court après l’argent, le succès, la beauté (extérieure) l’homme en oublie l’essentiel qui est de vivre en paix, de créer le bonheur en lui et autour de lui.
Merci Christian pour cette histoire qui a le mérite de rappeler ce qui est fondamental
Cédric(seconnaitre)
Bonjour Cédric
C’est un excellent dicton !
Effectivement l’important c’est de trouver » sa mission de vie »
Amicalement
Bonjour Christian,
J’ai beaucoup aimé cette histoire. L’important est d’être à sa place de se sentir bien. Parfois il convient de prendre du recul pour mieux avancer ensuite. En vivant la vie d’un autre et en étant pas heureux. On ne rends vraiment service à personne, ni à soi ni à son entourage.
Il suffit d’observer si on se sent mieux avec une personne qui râle et se plains ou avec une personne épanouit et heureuse de se lever chaque matin. C’est souvent très (trop) simple pour qu’on ne le voit, on se laisse attirer facilement par tout ce qui brille.
Bonjour Jonathan,
Merci pour ton commentaire qui nous rappelle que le bonheur c’est aussi simple que de se sentir bien.
Chacun a son propre monde. Certains seront heureux en prenant quelques poissons et d’autres en créant une multinationale !
Je ne juge ni l’un ni l’autre. C’est bien pour les deux.
L’essentiel est d’être en accord avec ses valeurs et de ne pas prendre un chemin qui nous est imposé et qui ne nous plait pas, sinon la route va nous paraitre longue et pénible.
Amicalement
Bonsoir
J’ai apprécié votre propre histoire et je trouve la mission que vous vous êtes assigné noble et généreuse mais votre mexicain me semble égoiste et paresseux et certainement apathique également . L’américain ambitieux aidera certainement beaucoup plus de gens a se nourrir si des limites lui sont prescrites . Malgré ma vision différente de la votre de cette nouvelle je suis d’accord avec vous sur la recherche de l’être plutôt que de l’avoir mais je ne suis pas sur qu’il faille restreindre la volonté de l’homme de vouloir connaître ses limites un peu comme Jonathan Livingstone le goêland .
Bonne continuation et félicitation pour votre blog que je viens de découvrir .
Bonjour Christian,
Merci pour vos encouragements . En effet, je souhaite réveillé l’être extraordinaire qui sommeille en chacun de nous.
Revenons à notre mexicain. Je comprends tout à fait que vous ne soyez pas de mon avis. Pendant plusieurs années, tout comme vous, je pensais que c’était l’américain de cette histoire qui avait raison.
Puis, face aux aléas de ma vie, j’ai réfléchi et j’ai accepté que , pour chacun le sens du bonheur puisse être différent. Si le mexicain est heureux en pêchant quelques poissons, c’est bien pour lui. Si l’américain est heureux en créant des sociétés et en pensant ainsi se dépasser, c’est bien pour lui. Le dépassement de soi peut également se faire en améliorant sa qualité de méditant, par exemple, ou en améliorant ses qualités d’être humain. Bien entendu, je suis tout a fait d’accord avec Richard Bach, l’auteur de Jonathan Livingston le goéland. Nous ne devons pas nous restreindre et devons exploiter notre plein potentiel.
L’objectif de cet article est simplement d’attirer l’attention des lecteurs sur le choix du chemin qui leur convient pour être heureux, et pas se laisser imposer celui-ci par une autorité quelconque.
Amicalement
Sans commentaire, c’est une réalité qui dépasse la fiction et la poudre aux yeux dans laquelle nous vivons actuellement!
Bonjour Ludovicque.
Souvent être heureux est beaucoup plus simple que l’on pense.
Concentrons nous sur l’essentiel.
Amicalement