Vous souhaitez être heureux ? Vous voulez connaitre le bonheur ? Alors commencez par développer cette habitude: Acceptez ce qui est.
L’acceptation des circonstances fait partie des habitudes qui procurent le bonheur. Effectivement, à quoi cela peut-il servir de se rebeller contre la pluie, contre la colère de votre supérieur hiérarchique, ou contre une maladie ?
Attention, je tiens à vous signaler tout de suite qu’accepter ne veut pas dire aimer et encore moins se résigner. Non, cela signifie simplement que vous devez « prendre note » que pour l’instant, la situation est celle qui existe, telle qu’elle est.
L'acceptation des circonstances
Epictète, philosophe stoïcien, nous prévient dès les premières lignes de son manuel :
Epictète (50 - 125)
« Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d’autres non. De nous dépendent la pensée, l’impulsion, le désir, l’aversion, bref tout ce en quoi c’est nous qui agissons.
Ne dépendent pas de nous le corps, l’argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n’est pas nous qui agissons ».
Si vous ne voulez pas être troublé, tourmenté, abattu et découragé, concentrez-vous sur ce qui dépend de vous. Mettez votre attention sur les pensées et les actions.
Les circonstances extérieures ne dépendent pas de vous. Par contre, vous avez un total contrôle sur votre réaction face à ces circonstances.
Et vous avez également le choix des actions que vous allez mettre en place
pour surmonter les difficultés. Comme je l’exprime souvent, si on ne peut pas changer le sens du vent, on peut changer le sens de la voile.
Accepter sans se résigner
Il y a quelques années, lorsque j’ai appris, de façon plutôt brutale, que j’avais un cancer à la gorge, ma première réaction a été la révolte. Ce qui me parait normal,non ?
Puis j’ai pris du recul. Je me suis dit que je n’étais pas la seule personne au monde à souffrir de cette maladie. Je ne souhaitais pas être envahi d’émotions négatives.
Je ne voulais pas être prisonnier de ressentiments et de colère qui allaient aggraver la maladie.
Vous le savez, les pensées sont créatrices.
Il est donc plus sage d’avoir des pensées positives que des pensées négatives.
La bonne nouvelle, c’est que nous avons le contrôle de notre esprit. Je me suis alors souvenu d’Epictète et je me suis demandé :
"Qu’est-ce qui dépend vraiment de moi ?"
Et bien ce qui dépend de moi ce sont mes réactions face à la maladie, le choix de l’hôpital, le choix de l’oncologue, le choix de faire une opération chirurgicale suivie de chimiothérapie et de radiothérapie, le choix de compléter les traitements par des médecines douces... ce sont tous des choix qui dépendent de moi.
Mais le résultat, la guérison, les séquelles de l’opération ne dépendent pas entièrement de moi.
Des séquelles de l’opération et des traitements il y en a eu.
Pendant plusieurs mois je ne pouvais pas manger solide. J’ai accepté la situation, mais je ne me suis pas résigné. Le chirurgien voulait me remettre une sonde alimentaire qui me permettrait de me nourrir, comme j’avais déjà eu à l’hôpital.
L’alimentation par sonde est utilisée pour nourrir les personnes qui ne peuvent pas manger suffisamment pour subvenir à leurs besoins nutritionnels.
Le choix que j’ai fait, qui dépend de moi, a été tout autre.
J’ai acheté un« mixeur », et ma tendre épouse cuisinait de bons petits plats qu’elle mixait pour que je puisse les avaler. Nous avons complété cette alimentation avec des compléments nutritionnels hyperprotéinés sous forme de crème lactée à la vanille ou au chocolat.
J’ai accepté la situation, mais je ne me suis pas résigné.
En plus de cela, j’avais pratiquement perdu ma voix, et lorsqu’elle est revenue, je n’arrivais pas à articuler. Les gens ne comprenaient rien à ce que je leur disais. Encore une fois, j’ai accepté la situation, mais ne me suis pas résigné.
Ne pouvant plus parler, j’ai écrit. La décision d’écrire mon premier livre, les 4 piliers pour devenir riche (livre sur les finances personnelles, je suis conseiller en gestion de patrimoine), a été prise lorsque j’ai constaté que je ne pourrais pas tout de suite reprendre mon métier et aller discuter avec des clients.
Pendant cette période, j’ai fait de nombreuses séances avec un kinésithérapeute spécialisé dans la mâchoire et une orthophoniste pour reprendre les bases de l’articulation. J’ai accepté, mais ne me suis pas résigné.
Pour reprendre une phrase d’Epictète :
« Ne demande pas que ce qui arrive comme tu veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux ».
Acceptez ce qui est !
En choisissant d’avoir l’habitude d’accepter ce qui est, vous allez développer des qualités humaines très utiles pour la réussite comme la patience, la tempérance et l’endurance.
Lorsqu’un évènement se produit, faites une introspection, et cherchez quelles qualités vous devez développer pour faire face. Demandez-vous quelles actions sont les plus propices pour relever ce défi. Et exécutez-les !
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